Le monde aujourd'hui.
Le monde d'aujourd'hui.
Lui, là, le monde.
Le monde qui disent, qui pensent, qui disent qui pensent et qui pensent qui disent.
Il pensent dire ce que tous pensent mais ne savent rien. Ne veulent pas savoir parce que ça arrange si bien...
Je pourrais raconter toute l'histoire du monde et toutes les histoires de tout le monde. Après tout, tout le monde a son histoire.
Je travaille dans une institution financière
- Ah une banque?
Genre. Une banque ça appartient à la famille des institutions financières. C'est comme les gens. Eux, y font partie de la famille du monde tu comprends?
- ...
C'est comme une banque mais c'est une coopérative.
- Ah! Okay! Vous faites pas d'argent.
Euh oui. On fait de l'argent.
- Ah! Okay! Mais vous vendez moins cher.
Non. On vend la même affaire.
-Ah! Okay! Mais c't'une coop?!?
C'est ça.
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Le principe d'une coopérative, c'est d'offrir une solution à un problème. Le monde est plein de problèmes, surtout, de problèmes d'argent. Bon, y'a quelqu'autres problèmes dont nous pourrions discourir, divaguer ou divulguer mais... une autre fois.
Ça répond donc à un problème, un besoin. Un besoin que tout le monde a. Un besoin que personne d'autre ne voit ou ne veut. Personne. Personne du monde. Une coopérative regroupe des personnes, oui oui, DU MONDE, qui décident de prendre en charge ensemble, avec d'autre monde la responsabilité d'essayer de régler le besoin. C'est ce qui s'appelle une solution. Il faut être visionnaire pour avoir une solution, une vision et les couilles d'essayer de la mettre en place. Alphonse en avait, lui, des... solutions.
Aujourd'hui, le monde pense que les solution d'Alphonse marchent plus, qu'elles sont dépassées. Le monde oublie probablement que l'héritage d'Alphonse appartient à tous, c'est une coop et dans une coop, tu peux choisir ceux qui décident. Si t'as assez de couilles, tu peux même te présenter comme celui qui est la solution au problème. C'est une game, oui, mais essaie donc te siéger sur le CA de la RBC, de la BMO ou de la TD. Toutes des entités, tient donc, sans nom. Juste des lettres...On dirait que c'est pas du monde.
Ben oui, c'est du monde aussi. Derrière les bannières, les pubs télé et les enveloppes publi-postées, il y a du monde qui font un choix d'affaires, la même affaires là... de la famille des services financiers, tu te souviens? Mais ils le font différemment. Ils engrangent les profits pour une poignée de bien nantis, développent à crédit comme c'est presque plus permis et te serre la main en souriant , flairant la bonne affaire.
C'est vrai que toutes les institutions financières se ressemblent mais chez Desjardins, les emplois se créent ici (masse salariale ici: 4 G$, retraite non-assumée par l'état: 550 M$). En plus de soutenir le développement régional avec son capital de risque Desjardins Capital régional (150 M$/an), chacune de ses succursale (397 caisses, 897 centres de service, 33 filiales) remet de sommes à la collectivité (364 M$) et aux individus, le monde. Il se dépense directement plus d'argent dans les commerces, fournisseurs et grossistes d'ici (1.4G$) que nulle part ailleurs dans le monde.
C'est trop gros Desjardins? Votre caisse est toute petite. Y encore du monde qui y vont Il y a donc encore du monde d'ici qui la dirige...Toute petite mais avec du monde. Et avec ben du monde, on commet des erreurs. On crée des attentes. On est la plus grosse cible que n'importe quel épais serait incapable de rater en visant avec de la merde dans les yeux et une canon plié.
C'est ça Desjardins: une grosse cible, du monde qui ont des couilles pis Alphonse. Un acquis dans le paysage des bannières, des pubs télé et des enveloppes publi-postées. Mais à force de dilapider son argent dans le monde pour un meilleur taux, on oublie le monde d'ici.