Tout ne débute pas à Liverpool en 1940. Tout est issu de l'imaginaire de deux hommes; le premier est Jérôme David Salinger l'auteur de «A catcher in th rye» (L'attrape-cœur ) . Ce livre nous raconte la fugue d’un adolescent Holden Caulfield, fils de bourgeois new-yorkais chassé de son collège trois jours avant Noël. N’osant pas affronter ses parents, il vagabonde et déambule en vivant des aventures cocasses, sordides ou émouvantes. Plein d'incertitude et d'anxiété il est à la recherche de lui-même et des autres dans un monde hostile et corrompu. C'est un excellent roman.
Le deuxième est Mark David Chapman, un homme d’Honolulu qui tenait ce livre devant le Dakota Hotel de New-York le 8 décembre 1980 à 22h45. Il a lu sur ces pages l’ordre d’assassiner John Lennon. Il purge depuis une peine à perpétuité à la prison Attica d’où il s’est vu refuser une libération à quatre reprises.
Lennon est mon idole, un homme de convictions et d’opinions qui connaissait l’impact et le pouvoir qu’il possédait par la tribune qu’il occupait. John n’a pas eu d’enfance facile et s’est réfugié dans la musique… je me suis souvent réfugié dans la sienne. Il n’y a rien que je puisse dire qui importe, rien que je puisse faire pour porter son œuvre plus loin sinon veiller à la préserver. Ses mots sont présents à mon esprit dans les épreuves et fait jaillir l’espoir. Je m’y retrouve et m’y vautre en redécouvrant toujours ses compositions. Je vous laisse en découvrir une que j’affectionne tout particulièrement.
There are places I remember all my life,
Though some
have changed
Some forever, not for better
Some have gone and some
remain.
All these places have their moments
Of lovers and friends I
still can recall
Some are dead and some are living
In my life I loved
them all.
And with all these friends and lovers
There is no one
compares with you
And these mem'ries lose their meaning
When I think of
love as something new
And I know I'll never lose affection
For people
and things that went beforeI know
I'll often stop and think about them.
In my life I loved you more.
And I know I'll never lose affection
For people and things that went before
I know I'll often stop and think
about them.
In my life I loved you more
In my life I loved you more
Peace to you Walrus John. One day, I'll be the fool on the hill.
War is over (if you want it)
