L'halloween n'est pas encore arrivée qu'un vent de frayeur souffle sur la ville. Les fantômes se partagent l'espace public, reprennent vie et apparaissent aux yeux de tous tirés tout droit tes ténèbres. Serais-je possédé? Dans la Vieille Capitale actuellement, on se croirait en plein délire... un véritable flashback qui ne cesse de m'épouvanter...
Des exemples?
Un groupe de jeunes gens de Québec tente d'insuffler un nouveau souffle à la partisannerie sportive en demandant de signer une pétition qui vise le retour des bleus, «nos» Nordiques, dans un nouvel amphithéâtre modeste. La situation qui a mené au départ de l'équipe vers le Colorado, en 1995 on s'en rappelle, a laissé un goût amer dans la georges des amateurs. Voir passer Me Aubut avec son Hummer jaune sur la Grande Allée aussi! Parviendront-ils à convaincre la direction de la Ligue Nationale de Hockey d'investir à nouveau ce petit marché francophone? Parviendront-ils à convaincre la nouvelle administration de la ville qui sera formée le 6 novembre prochain? Un des candidat semble très favorable à l'idée: Marc Bellemarre, un autre avocat...aller voir leur site: http://www.retourdesnordiques.com/index.php
Parlant d'élections et des candidats, l'ex-mairesse de Sainte-Foy, la sémillante Andrée Boucher devrait «si la tendance se maintien» , comme le dit si bien Derome, accéder à la mairie de Québec. 4 ans à pâtir de dictature municipale, d'endettement et d'entêtement, marque de commerce de cette femme préoccupée par l'esthétique et le nombre de couleurs que comptent les publicités sur pylônes et qui a refusé de voir les cycliste accéder à la plage Jacques-Cartier. Trop dangereux, out les vélos!
Autre exemple qu'on recule? Les États-Unis la semaine dernière, par l'entremise de leur ambassadeur à l'Unesco, ont refusé de signer le pacte sur la diversité culturelle. Cette convention, aux yeux des «Zamaricains» , nuirait plus qu'elle n'aiderait les États membres de faciliter la diffusion et le financement de productions culturelles nationales à l'ensemble de la planète. Il faut bien comprendre: ce qui faciliterait la diffusion d'oeuvres étrangères nuirait surtout aux profits de l'industrie hollywoodienne car selon le journal Le Monde, 85% des billets de cinéma vendus à travers le monde le sont pour visionner un film américain.
Ca me rappelle étrangement les négociations sur la ratification de l'accord de Kyoto: encore une fois, le plus grand pollueur, qu'il soit culturel, environemental ou économique, se cache la tête dans le sable en refusant d'assumer ses responsabilité au nom du Dieu Profit.
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