mardi 25 octobre 2005

Le temps des poules

Le temps ... y a t-il plus faux fuyant? J'ai perdu mon temps. On me fait trop souvent perdre mon temps... et de temps en temps, le temps me perd. Pas le temps de tout faire, pas le temps de rien faire, trop tard pour faire quoi que ce soit...et le temps passe. On dit qu'à l'heure de la mondialisation et de la globalisation, le temps s'accélère.

À chaque seconde, des milliards de parcelles d'informations se transmettent et sont partagées entre les individus et les sociétés. Dans le quotidien de chacun, cette trop grande diversité de stimulis nous paralyse, nous fixe dans le temps. D'être en relation avec tant d'informations
mène à une surenchère médiatique du spectaculaire et du catastrophe. Dernier au menu; la grippe aviaire!

Non pas qu'on veuille affoler les gens, mais avouer quand même qu'à lire les éditoriaux, les articles citant les spécialistes de la santé publiques et docteurs de tout acabits, on est mal foutu! Il vaudrait mieux tout de suite s,isoler dans un bunker de béton 6 pieds sous terre; à l'heure de notre mort, notre tombe sera déjà creusée. Que faut-il comprendre de tout ces reportages? Les Rôtisseries St-Hubert ne savent plus quoi inventer pour empêcher les paranos de bouder leurs établissements, les hôpitaux nous gavent de stats. On va manquer de lits, on va manquer de personnel, on va limiter les regroupements, on aura pas de vaccins... Est-ce que ce vent de frayeur vaut vraiment la peine de faire couler autant d'encre? De plus, ce virus risque de causer les plus grande perte dans la population active des 20-35 ans! Bordel! Je suis cuit!

Aussi bien continuer à perdre mon temps

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